Qui sommes nous ?

Enfant de réfugiés politiques turcs, j’ai grandi en France jusqu’à l’amnistie de 1991. Après des études de journalisme en Turquie, j’opte pour une carrière universitaire et travaille comme enseignant-chercheur en sociologie du journalisme et de la communication pendant 17 ans à l’Université Marmara. Dans le cadre de l’état d’urgence décrété à la suite de la tentative de coup d’État de juillet 2016, j’ai été exclu de ma fonction pour avoir signé la pétition dite des « Universitaires pour la paix » critiquant les actes de violence perpétrés par le régime d’Erdogan contre la population civile kurde. Je travaille aujourd’hui à Istanbul comme journaliste, fixer et traducteur pour les médias francophones tout en continuant à militer pour la démocratisation de mon pays.

Photojournaliste italien, originaire de la région de Venise, basé à Madrid. J’étais au Caire pendant la chute de Mohamed Morsi et des frères musulmans en 2013. En 2014, j’ai écrit pour le National Geographic sur l’utilisation en temps de paix des abris anti-atomiques de l’ex-Yougoslavie. J’ai habité en Espagne, en France, en Italie et en Serbie. Grand voyageur, j’ai été en Tunisie, au Maroc, en Turquie et dans les Balkans. En 2015, je publie le carnet de voyage “Storie di Carovana in viaggio”, chez l’éditeur Edda Edizioni, à Rome. Pour 15-38, j’ai suivi les changements de l’Espagne, de ses mouvements sociaux et de son caractère latin.

220 est le numéro de chambre d’hôtel où certains d’entre nous, photographes et membres fondateurs du collectif, se sont rencontrés alors qu’ils participaient à un festival de photographie à Alger. Ce nom est un hommage à cette rencontre impromptue et aux liens qui en ont émergés. Le désir de créer ce groupe était principalement dû à notre besoin de fournir un espace d’échange, de réflexion et de travail commun dans un environnement qui, jusque-là, manquait de ce genre d’expériences collectives.

Nos approches et nos langages visuels varient, mais nous partageons le même désir de photographier nos réalités de manière personnelle et subjective, de raconter nos histoires et d’apporter d’autres perspectives de ce qu’est l’Algérie aujourd’hui. Collective 220 est un récit photographique ancré dans diverses zones dispersées du territoire algérien, racontant des histoires de personnes, de villes et d’espaces.

Je suis journaliste indépendante. Je travaille en Afrique depuis 2011. Ouganda, Soudan, Soudan du Sud, Libye et la Tunisie où je vis depuis 2015. Les terrains sont parfois difficiles et j’adore me ressourcer en buvant un thé à la menthe face à la Méditerranée.

Salhi El hadj est un jeune chercheur à l’université de Ouargla, en Algérie.

Journaliste indépendant depuis 2010, j’ai travaillé au Soudan du Sud, au Soudan et en Ouganda avant de couvrir aujourd’hui la Libye et la Tunisie où je vis. Pour moi, la Méditerranée, c’est avant la mer où j’ai appris à nager et les plages où j’ai – sans grand succès – appris à draguer. Un lieu de plaisir donc.

Des côtes libanaises à Athènes, il n’y a que quelques miles marins que je franchis régulièrement au fil de mes sujets. Franco-libanais curieux passé par le Niger et avec pour nouveau port d’attache Chypre, j’aime parcourir les chemins de traverses.

Journaliste indépendant, je m’installe en Egypte en mai 2014 dans la ville du Caire que j’adore autant qu’elle m’épuise. Je collabore avec de nombreux médias dont 15-38. Je m’intéresse particulièrement aux questions liées à la jeunesse, mais aussi à la ville, à la culture et aux droits humains : politiques, sociaux, économiques et environnementaux. Au cours des dernières années, j’ai abordé plusieurs problématiques : récits sur le service militaire obligatoire, enquête sur le système éducatif égyptien, reportages sur les lieux visés par des attaques terroristes, immersion avec les passeurs et trafiquants d’êtres humains… Enfin, je cherche, non sans difficulté, à démêler le vrai du faux sur les sujets en lien avec le terrorisme, à la fois une vraie menace en Egypte, et l’objet d’une grave instrumentalisation du débat public, dans un pays où la quasi-totalité de la presse est contrôlée par le pouvoir.

Journaliste indépendante, après cinq années en Égypte, j’étends mon travail au reste du continent africain. Je sillonne depuis le printemps le Soudan, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Rwanda, le Ghana et le Nigeria. « La Méditerranée, c’est comme un amour passionnel : on essaye de le quitter mais on y revient toujours. »

Photographe et militante pour le respect des droits des personnes migrantes, je suis italienne mais je vis aujourd’hui entre Londres et Berlin. Activiste formée aux actions de terrain, je travaille principalement sur les questions environnementales, de féminisme et de justice sociale. Adepte du slow-journalism, je vous emmène sur l’île de Lesbos, à la découverte des enjeux de l’accueil.

Lauréat en 2009, du premier prix Envie d’Agir dans la catégorie “Image”, j’ai travaillé pendant 4 ans sur La jeunesse et ses déboires entre l’Algérie, la Roumanie, la Côte d’Ivoire et l’Est de la France. Je choisis des moments où l’Histoire fait un bond : entrée de la Roumanie dans l’Union européenne, rénovation des universités en Côte-d’Ivoire, élection présidentielle en Algérie… À chaque voyage, je souhaite « raconter des histoires tirées de la vie réelle », saisir de la jeunesse les changements qui s’opèrent dans la société en photographiant leur vie quotidienne. En 2018, je co-réalise avec Leïla Beratto le documentaire Derwisha.

Journaliste depuis dix ans, j’ai d’abord été correspondante de journaux français ou francophones en Egypte (La Croix, l’Express, Le Temps), entre 2009 et 2014. J’ai eu l’occasion, outre de nombreux reportages et enquêtes dans le pays, de co-réaliser un web-documentaire intitulé « Sout El Shabab, la voix des jeunes », diffusé sur le site internet de France Culture en 2013, ainsi qu’un documentaire radio, « Egypte, carnets intimes d’une révolution », diffusé dans l’émission Sur les docks.
De retour en France en 2014, j’ai continué mon parcours comme indépendante, travaillant principalement sur des sujets en rapport avec Marseille, ma ville natale, où je suis revenue poser mes valises. Je travaille régulièrement sur des sujets sociaux ou d’environnement, notamment pour Bastamag ou le média local d’investigation Marsactu. En 2018, j’ai co-réalisé le documentaire « Fos, les fumées du silence » pour France 3 Paca, sur la pollution industrielle à Fos-sur-mer et ses effets sur la santé des habitants de la ville.

Journaliste indépendante basée en Sicile depuis 2014 pour suivre les destins de ceux qui traversent la Méditerranée et raconter l’Italie depuis le sud.

Ines Gil est Journaliste freelance multimédia basée à Beyrouth (Liban). Elle a travaillé pendant deux ans comme Journaliste en Israël / Palestine.
Diplômée d’un Master 2 Journalisme et Enjeux internationaux à Sciences Po Aix et à l’EJCAM, elle a effectué 6 mois de stage à LCI.
Auparavant, elle a travaillé en Irak comme Journaliste (Mossoul et Erbil) et a réalisé un Master 1 en Relations Internationales à l’Université Saint-Joseph (Beyrouth, Liban).
Diplômée de l’Université de Birzeit (territoires palestiniens) pour le programme d’études palestiniennes et arabes, elle a également réalisé un stage auprès d’Amnesty International, à Tel Aviv (Israël), durant 6 mois.
Elle est engagée auprès de l’Institut Open Diplomacy en tant que Junior Fellow. De 2015 à 2016, elle était Déléguée adjointe Moyen-Orient et Afrique du Nord dans ce même Institut.