Lettre hebdo #18

Dans un Liban en crise, des espaces de luttes sociales, artistiques et économiques

Les chiffres s’accumulent année après année depuis 2020 et les débuts de la crise financière et économique dans le pays. Au Liban, l’inflation est toujours galopante, la monnaie suit un cours anarchique et les prix varient d’un jour à l’autre et même parfois plusieurs fois par jour à la pompe à essence. Partout dans le pays, malgré les difficultés, les luttes continuent. Des luttes pour un modèle social plus égalitaire et pour la fin des violences contre les femmes, des luttes pour un modèle agroalimentaire moins dépendant des marchés et des importations, des luttes pour faire vivre l’art, le partage, la vie politique, au coeur d’une maison beyrouthine qui a tant vibré en 10 années.

Assala Jawhary : «Nous avons besoin de sanctions fortes pour arrêter ces agresseurs»

Assala Jawhary : «Nous avons besoin de sanctions fortes pour arrêter ces agresseurs»

Assala Jawhary est cheffe de l’unité de recherche et de développement de ABAAD, une association féministe libanaise créée en 2011 qui vise à faire de l’égalité entre les hommes et les femmes, une condition essentielle du développement social et économique durable dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Depuis le début de la crise du COVID-19, les appels reçus sur la ligne d’urgence de l’association ont augmenté de plus de 200%.

Face à l’inflation, le défi de la souveraineté alimentaire au Liban

Face à l’inflation, le défi de la souveraineté alimentaire au Liban

Dans un contexte de crises économique et financière aiguës, l’enjeu de la souveraineté alimentaire est crucial dans un pays encore largement dépendant des importations. Des initiatives d’épiceries solidaires, d’agriculture urbaine et de transformation des habitudes de production et de consommation tentent de dessiner l’avenir du système agroalimentaire libanais.

A Beyrouth, une maison comme utopie d’un espace public partagé

A Beyrouth, une maison comme utopie d’un espace public partagé

Dans une maison du quartier de Zokak-el-Blat, à Beyrouth, intime et politique se mêlaient depuis 2012. Dans un pays où l’espace public est peu à peu privatisé, « Mansion » accueillait des manifestations artistiques comme des mobilisations politiques.

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Lettre hebdo #17

En Turquie, vers un second tour historique ?