Lettre hebdo #19

Restrictions, citernes d’eau ou coupures ; quand le manque d’eau devient réalité

Sur la rive sud et la Turquie, le stress hydrique fait partie du quotidien. Mais du fait des changements climatiques, ce quotidien sera bientôt commun à toute notre région. Cette semaine, nous avons choisi de vous raconter ce à quoi ressemble le quotidien, quand il n’y a pas d’eau au robinet, 24h sur 24. Ou quand cela menace d’arriver. Dans ce dossier, vous entendrez résonner les citernes d’Alger, vous découvrirez la lutte des habitants de Vittel, et vous saurez combien consomme le remplissage d’une piscine.

En Méditerranée, vivre en situation de stress hydrique

En Méditerranée, vivre en situation de stress hydrique

Face aux changements climatiques, les pénuries d’eau touchent toute la Méditerranée.
En Algérie, les habitants de la capitale n’ont plus d’eau 24h/24 depuis 2021. La baisse des précipitations a vidé les barrages et poussé les autorités à développer le dessalement d’eau de mer. En France, les restrictions concernent principalement les jardins ou les piscines, mais certains villages ont déjà dû être approvisionnés par camion citerne.

Nicolas Roche : «Quand on a une ressource qui devient limitée, tout le monde doit discuter et développer une culture du compromis»

Nicolas Roche : «Quand on a une ressource qui devient limitée, tout le monde doit discuter et développer une culture du compromis»

Spécialiste des problématiques de l’eau, Nicolas Roche est professeur de génie des procédés à Aix-Marseille université, chercheur au Centre Européen de Recherche et d’Enseignement des Géosciences de l’Environnement (CEREGE) et à l’Institut Mediterranéen pour la Transition Environnementale (ITEM). Il éclaire dans cet entretien les enjeux actuels autour de la problématique du stress hydrique en Méditerranée.

Alexander Abdelilah : «Quand les gens sont bien organisés et se mettent en réseau, ils peuvent avoir un impact sur une entreprise qui fait 40 millions d’euros de chiffre d’affaires»

Alexander Abdelilah : «Quand les gens sont bien organisés et se mettent en réseau, ils peuvent avoir un impact sur une entreprise qui fait 40 millions d’euros de chiffre d’affaires»

En France et en Allemagne, pour remplir des bouteilles d’eau minérale, des multinationales puisent dans les nappes phréatiques qui alimentent les habitants en eau potable. Un documentaire diffusé sur Arte analyse comment ces entreprises ont un impact sur la disponibilité de l’eau, et comment elles échappent aux restrictions. Alexander Abdelilah, co-auteur du documentaire, explique à 15-38 les moyens de contrôle de l’exploitation de l’eau qui existe aujourd’hui et évoque les mobilisations citoyennes en cours.

Dossier Précédent

Lettre hebdo #18

Dans un Liban en crise, des espaces de luttes sociales, artistiques et économiques