La liberté d’expression en Syrie

Rédigé par :
Publié le 09/07/2021

Par Inès Elbouzayany et Léane Sales

En Syrie la liberté d’expression et interdite, elle n’existe pas.

La révolution a commencé en 2011. Les journalistes devaient se cacher et faire des articles illégalement. “La plupart de ses journaux sont diffusés sur internet. Quand Daech s’est imposé en Syrie, cela s’est dégradé. Pendant la révolution il y avait des zones ou il n’y avait plus de régime syrien , des jeunes ont décidé de créer des médias (des journaux des radios) ils avaient enfin la liberté de s’exprimer, il y a eu plus de 300 journaux lancés.” D’après Thomas Abgrall, journaliste indépendant qui a travaillé au Moyen Orient.

« Pendant la révolution Syrienne on pouvait parler de n’importe quel sujet, mais dès qu’on parlait de politique, de religions, ou que l’on critiquait le gouvernement cela était sanctionné et interdit. Il y a des sujets sur lesquels on parle moins, par exemple en Syrie on parle très peu des femmes, elles ne s’expriment presque pas. Pendant la révolution des journalistes français ont aidé les personnes Syrienne pour qu’elles puissent  écrire des articles sur la révolution. »

Après la révolution

 De 300 journaux lancés pendant la révolution, ils sont passés à une dizaine de journaux après la révolution. 

Thomas Abgrall poursuit “Aujourd’hui en Syrie il n’y a plus de presse papier pour les médias nés de la révolution, car cela est beaucoup trop compliqué, toute la presse se fait sur internet, et sur des radios, la plupart des articles sont diffusés sur les réseaux sociaux et particulièrement facebook, car en Syrie les réseaux sont extrêmement surveillé. Mais la presse nationale du gouvernement syrien existe toujours en radio, télé et presse écrite mais elle n’est pas libre, elle reporte ce que le gouvernement syrien autorise et fait passer ses messages, sa propagande via ces médias nationaux.

Photo de Une : un jeune dessinateur syrien dans la région d’Idleb en Syrie en mai 2013, quand les citoyens pouvaient s’exprimer dans cette région libérée de la dictature, aujourd’hui reprise par l’armée syrienne, les médias et moyens d’expression sont désormais interdits.